Maude Viger-Meilleur ¹
¹ École des sciences de la gestion,Université du Québec à Montréal ; Conseillère au Sceau Concilivi
Mélanie Trottier ²
Directrice adjointe, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal
DOI : 10.34699/rido.2022.20
Cet article a pour objectif d’étudier la gestion des frontières entre la charge de travail et le conflit travail-vie professionnelle chez les notaires du Québec. L’étude réalisée par questionnaire auprès de notaires souligne le rôle important des attentes des collègues pour préserver la santé au travail. Les données montrent qu’avoir des collègues qui s’attendent à ce que le travail et la vie personnelle demeurent séparés, a un effet bénéfique sur le conflit travail-vie personnelle des notaires en raison de la réduction de la charge de travail. Pour aider les notaires à diminuer la présence d’interférences entre le travail et la vie personnelle, l’article propose d’explorer le renforcement d’une culture organisationnelle axée sur la segmentation des rôles.
This paper aims to investigate the effect of boundary management on workload and resulting work-life conflict among Québec notaries. Based on an online survey among notaries, the study outlines the importance of coworkers’ expectations in preserving occupational health. Results show that having coworkers who expect that work and life remain separate has a beneficial effect on notaries’ work-life conflict due to reduced workload. The article proposes an organizational culture based on role segmentation to help notaries reduce work-life interferences.
Notaires ; conflit travail-vie personnelle ; charge de travail ; frontières entre le travail et la vie personnelle ; Santé au travail.
Notaries; work-life conflict; workload; work-life boundary; occupational health.
Pour citer cet article :
VIGER-MEILLEUR M. & TROTTIER M. (2022). « Réduire le conflit travail-vie personnelle des notaires : aller au-delà de la charge de travail- L’exemple des notaires du Québec ». Revue RIDO, n° 4, pp. 65-86. Disponible sur https://doi.org/10.34699/rido.2022.20
- Par Géneviève Vouillemont
- 3 novembre 2022